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Recrutement : quand votre hobby devient une force

Les recruteurs sont peu nombreux à dévoiler leur méthode d’évaluation des CV. Et si tous disent tenir compte de la fameuse rubrique loisirs, chacun a sa manière de l’interpréter. Si certains hobbies leur permettent de mieux cerner le candidat et de le valoriser, d’autres sont à bannir.  

Entreprendre - Recrutement : quand votre hobby devient une force

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Les recruteurs sont peu nombreux à dévoiler leur méthode d’évaluation des CV. Et si tous disent tenir compte de la fameuse rubrique loisirs, chacun a sa manière de l’interpréter. Si certains hobbies leur permettent de mieux cerner le candidat et de le valoriser, d’autres sont à bannir.  

Sur le marché du travail, la compétition est dense, surtout en période de crise. Pour un même poste, les recruteurs reçoivent de nombreux CV de candidats qualifiés. Mais au final, ils ne devront choisir qu’un, celui dont le profil correspond de plus près à la fiche de poste.

Hobbies : une façon d’enrichir son CV

 Cette petite ligne du CV à laquelle les candidats accordent parfois peu d’importance peut parfois empêcher une candidature de finir directement à la poubelle. Cette rubrique des loisirs représente presque la seule occasion pour un postulant de laisser transparaître sa personnalité, et ce, avant même l’entretien d’embauche.

Ne délaissez pas la partie « Loisirs » de votre CV

Les prétendants qui envoient leur candidature de recherche d’emploi ont recours à différentes méthodes pour se distinguer des autres et se créer un profil unique. Enrichir la rubrique loisirs de son CV en fait partie en mettant en valeur certains hobbies et activités. « Cela permet de sortir du lot » explique Eric, diplômé de son école de commerce à Toulouse, qui est par ailleurs professeur de judo le week-end. En général, les jeunes diplômés pense que leur hobby ne peut être vu que d’un bon oeil par les recruteurs, et peut même augmenter leurs chances de se faire engager.

 

Se distinguer de la concurrence

Environ la moitié des étudiants pensent que les recruteurs utiliseront ces activités pour se faire une idée de leurs compétences ou pour avoir une idée de leur personnalité. Selon Gabriel, en dernière année de l’EFAP à Paris, « avoir des activités, ça montre de la persévérance, de l’intérêt, de la curiosité. Et ça aide vraiment à se distinguer des autres. »

 

Attention aux effets contraires !

Les candidats soupçonnent rarement le potentiel négatif de la case hobbies sur leur curriculum. Un point pourtant mis en évidence par 40% des recruteurs que l’on interroge à ce propos. En effet, la pratique intensive d’un sport peut faire craindre à l’entreprise des absences répétées pour cause de blessures ou de compétitions. Ils peuvent également redouter un manque de disponibilité de leur futur collaborateur, déjà investi dans des loisirs très prenants. Pire, « parfois, un individu pratiquant un sport individuel sera perçu comme quelqu’un qui aura peut-être des difficultés à s’intégrer dans une équipe. » ajoute un chasseur de tête interrogé.

Le sport, une preuve de dynamisme

L’interprétation peut varier d’un recruteur à l’autre, mais le sport est presque toujours connoté de manière positive, parce qu’il est généralement associé à une vie saine dans l’imaginaire collectif. Selon la discipline pratiquée, le sport indiquera aussi des qualités de pugnacité ou de dynamisme. Une activité collective telle que le volleyball, le football, le basket, etc. laissera présager que le candidat possède des capacités à travailler en équipe.

Un candidat qui pratique par exemple le marathon et l’inscrit sur son CV aura tendance à être perçu comme une personne endurante, persévérante et capable d’aller au bout de projets difficiles. Que ce soit la musique, le chant ou encore la danse, la pratique d’un art sera presque toujours perçue comme un signe de créativité et sera surtout appréciée dans des secteurs à caractère culturel. Les associations et actions humanitaires sont également très positives. Mais s’il existe un hobby qu’il n’est pas nécessaire d’indiquer sur votre CV, ce sont bien les jeux vidéo souvent connotés négativement.

François Meuleman,  auteur et expert dans le domaine des ressources humaines :

« Il est conseillé d’indiquer ses hobbies à la fin du CV. Je recommande d’en citer idéalement trois, maximum cinq. Chaque loisir sera accompagné d’une description dont la taille dépendra de l’investissement du candidat dans cette activité. S’il décroche un entretien, le postulant veillera à s’informer sur l’actualité de ses passions car le recruteur risque bien de détourner la conversation vers ce sujet à la fin de la rencontre. C’est normalement l’occasion pour ce dernier de découvrir le candidat sous une autre facette. »


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