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PME : Saint-James exporte un mythe

Son petit pull marin rayé est une icône. La PME Saint-James (52 M€ de CA), du nom du village de la Manche où elle est implantée depuis la fin du 19ème siècle (1889), s’est fait un nom dans le milieu de la mode et du prêt-à-porter, symbolisant l’art de vivre à la française.

Entreprendre - PME : Saint-James exporte un mythe

Son petit pull marin rayé est une icône. La PME Saint-James (52 M€ de CA), du nom du village de la Manche où elle est implantée depuis la fin du 19ème siècle (1889), s’est fait un nom dans le milieu de la mode et du prêt-à-porter, symbolisant l’art de vivre à la française.

En voyant défiler les touristes dans les 68 boutiques Saint-James, fiers de rapporter le « pull qui gratte aux 21 rayures » comme souvenirs de voyage, l’entreprise ne pouvait que sortir des frontières de l’Hexagone. D’autant que l’histoire de la marque a tout pour plaire aux étrangers : une usine bretonne qui cultive le savoir-faire ancestral de confection et de tricotage à la main des pulls et marinières (nécessitant 18 mois de formation) ouverte au public toute l’année.

« Avec Saint-James, nous racontons une belle histoire », reconnaît le P-DG Luc Lesénécal, 52 ans. L’export (Europe, Asie et États-Unis), commencé il y a 30 ans, concerne les modèles mythiques (le pull marin et la marinière), et truste 40% du CA.

Transmettre l’histoire et le savoir-faire de la marque

Ce succès, Luc Lesénécal le doit à la solidité de la marque en France. « L’exportation ne doit pas être une fuite en avant. Il faut d’abord être solide sur son territoire car il faut en moyenne 3 ans pour réussir une belle implantation à l’étranger. »

Le dirigeant insiste également sur un point essentiel : « cette stratégie doit être portée par le chef d’entreprise, qui doit aller sur le terrain lui-même, pour transmettre l’histoire et le savoir-faire de la marque ». La PME a beau exporter à des dizaines de milliers de kilomètres, il n’y a pas de sous-traitant : « toute la logistique part de chez nous. »

Pour ces produits iconiques : « L’étiquette Saint-James sur la manche doit être posée au millimètre pour qu’il n’y ait pas de soupçon de contrefaçon », insiste celui qui, en un mois, avec ses 300 collaborateurs, tricote l’équivalent d’une aller-retour sur la lune.


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