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Patrons et entrepreneurs français ont la côte aux Etats-Unis

Ils s'appellent Thierry Zeitoun, Henri Gazay ou Hubert Joly. Ils sont entrepreneurs  et Français... Ils ont tenté et réussi  l'aventure américaine.

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Ils s’appellent Thierry Zeitoun, Henri Gazay ou Hubert Joly. Ils sont entrepreneurs  et Français… Ils ont tenté et réussi  l’aventure américaine.

Urban Factory et Thierry Zeitoun

La PME fondée en 2007 n’est pas – encore – un géant international, avec son CA de 4,5 M€. Pourtant, ses accessoires informatiques aux couleurs acidulées ont le potentiel pour imposer leur french touch dans le monde entier.
Thierry Zeitoun en est en tout cas convaincu. Après avoir signé des accords de distribution avec des enseignes nationales comme Auchan ou la Fnac et signé des accords de distribution déjà effectifs en Espagne, en Italie, au Royaume- Uni, en Allemagne et au Moyen- Orient, il s’attaque aujourd’hui au marché américain. «Aujourd’hui, nous focalisons tous nos efforts de vente sur l’export. Avec de la patience, de la persévérance et grâce à nos atouts compétitifs qui séduisent déjà nos partenaires à l’étranger, notre objectif est de réaliser plus de la moitié de notre CA à l’export dans cinq ans.

« Ouvrir une filiale aux États-Unis était un point de passage obligatoire pour accroître notre notoriété sur le territoire américain, pour s’assurer d’être reconnu comme une marque, et que nos produits soient référencés dans la grande distribution et sur le marché professionnel », explique le fondateur et directeur d’Urban Factory. Manhattan a été choisi pour l’image, mais aussi pour la possibilité d’organiser une plateforme logistique basée sur la Côte Est permettant d’approvisionner les différents distributeurs (retail et professionnels) du territoire nord américain et canadien.

Henri Gazay réalise la moitié de son CA aux US

Pionnier des études marketing dans les secteurs pharmaceutique et médical, Henry Gazay a créé son entreprise en France en 1989 pour développer des solutions d’analyse de ces marchés. En 2002, l’entrepreneur fait le pari de l’international en s’implantant aux États-Unis. Si son siège social est en Floride, le centre opérationnel pour l’Amérique du Nord est basé dans le New Jersey. Aujourd’hui, avec la création d’un panel de plus de 500.000 professionnels des professions de santé et une forte composante numérique et technologique, notamment de veille sur Internet et les réseaux sociaux, la PME réalise la moitié de ses 20 M$ (15 M€) de CA sur le continent américain, dont 35% aux États-Unis et au Canada, pour seulement 30% en Europe. En dix ans, la société s’est imposée comme un acteur majeur sur son créneau, en mettant en avant une approche globale et multiculturelle des projets de santé.

Cellfish, pionnier du multimédia

Beaucoup d’entre nous utilisent des contenus ou des applications sur leur smartphone sans savoir qu’elles sont éditées par une société créée par un Français, Fabrice Sergent, et basée à New York. Cellfish est en effet l’un des principaux éditeurs d’applications mobiles et sociales aux États-Unis et en Europe, avec un CA de 100 M$ (74 M€), plus de 600.000 € abonnés et des partenariats avec 125 opérateurs et médias à travers le monde. Une réussite exemplaire qui lui a valu les honneurs et la visite de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères en 2012. En juin dernier, Cellfish a même racheté ToneMedia, la première régie mobile musique, ce qui lui permet de devenir la troisième plate-forme publicitaire numérique destinée aux fans de musique après VEVO et MTV.

Hubert Joly, l’homme qui valait 10 millions

Si les Américains ne s’arrachent pas tous les patrons français, même les plus médiatiques, ils sont convaincus de la valeur d’Hubert Joly. Cet ancien consultant de Mc Kinsey, qui a redressé l’hôtelier Carlson qu’il dirigeait depuis 2008, a en effet rejoint Best Buy, une chaîne de distribution américaine comparable à Darty, en plus gros (50 Mds$, soit 37 Mds€ de CA) à l’été 2012, avec un golden hello de 20 M$ (15 M€), payé en actions, et un salaire annuel, fixe plus prime de 10 M$ (7,5 M€). Aujourd’hui, si la situation reste difficile, le pari semble réussi, puisque la valeur de l’action a été multipliée par quatre depuis son arrivée. Ce qui n’était pas évident, l’avenir des 1.400 points de vente de l’enseigne étant jugé difficile à l’heure du e-commerce.


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