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Oodrive partage ses fichiers dans 10 pays

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Pionnier de la distribution en mode SaaS, l’éditeur français Oodrive développe pour ses 14.500 clients des applications sécurisées de partage de données, de sauvegarde en ligne et de confiance numérique. Chaque solution est éditée en 14 langues et utilisées dans plus de 90 pays. Le groupe réalise actuellement 30% de son CA (32 M€) à l’international, et emploie 280 salariés dans 7 pays. Il a ouvert récemment 2 filiales au Brésil et en Allemagne, et ambitionne 60 M€ de CA à horizon 2017.

 

Comment est né Oodrive ?

Stanislas de Rémur, PDG d’Oodrive :

Au départ, mon frère Édouard, notre ami d’enfance Cédric Mermilliod et moi-même nous sommes lancés dans la création d’un espace de partage de fichiers sur Internet. Nous étions en 2000, ainsi naissait Oodrive, le disque dur sur Internet.

Avec ses deux “Oo”, Oodrive s’inscrit à l’époque dans la lignée des Yahoo !, Kelkoo et autres Wanadoo. La solution de partage est à l’origine destinée aux particuliers, mais, faute d’un financement suffisant par la publicité, elle s’adresse finalement aux entreprises. Dès 2011, les revenus sont assurés par un dispositif d’abonnement au service. Universal Music, Areva et Kenzo y souscrivent rapidement. Dès lors, Oodrive prend son envol.

 

Quand est venu le déclic pour l’international ?

Stanislas de Rémur, PDG d’Oodrive :

Avec la croissance d’Oodrive, l’internationalisation de nos produits puis de nos équipes s’est faite naturellement, c’est l’avantage avec les solutions cloud.

Quels moyens avez-vous mis en place pour conquérir de nouveaux marchés ?

Stanislas de Rémur, PDG d’Oodrive :

Nous avons commencé par tester nos offres sur les marchés que nous souhaitions pénétrer : pas besoin de filiale pour cette étape. Ensuite, lorsque nous avons constaté une appétence pour nos solutions, il était évident que nous devions soutenir notre propre développement via une organisation interne différente. Deux options se sont imposées : créer des filiales ou bien racheter des structures à l’étranger.

Mais qu’importe la manière, le plus important est d’avoir une adhésion complète en interne. Raisonner international implique un changement de vision, d’état d’esprit mais aussi de process. Il a été assez difficile de recruter les collaborateurs locaux motivés et impliqués pour développer notre activité et l’adapter au pays ciblé.

 

Avez-vous bénéficié d’aides pour vous développer à l’international ?

Stanislas de Rémur, PDG d’Oodrive :

Nous avons bénéficié d’aides d’Ubifrance, des CCI locales (partie opérationnelle), ainsi que d’un financement de la Coface pour le lancement de nos filiales.

Le fait de pouvoir échanger avec ces structures qui ont l’expérience de l’international a été un avantage. Mon conseil pour tous ceux qui veulent se lancer dans l’aventure de l’international : ne pas hésiter à échanger et à dialoguer avant de passer les frontières.


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