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Olivier Vallet : « La transformation numérique passe par la gestion du changement »

Depuis sa nomination à la tête de Docapost il y a deux ans, Olivier Vallet a pris en main le l’accompagnement numérique de 15 000 administrations et entreprises françaises. Le Président de Docapost, filiale du Groupe La Poste spécialisée dans la transformation digitale, compte parmi ses clients des instances publiques, des ministères, des collectivités territoriales, des PME… Mais aussi 90 % des sociétés du CAC 40 ! Un succès qui pèse 525 M€ de chiffre d’affaires et réunit 5000 employés. Entretien avec Olivier Vallet à l’occasion du MDF 18 – concours du meilleur développeur de France – co-organisé le 23 octobre dernier à Paris avec la digital company Ametix.

Entreprendre - Olivier Vallet : « La transformation numérique passe par la gestion du changement »

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Depuis sa nomination à la tête de Docapost il y a deux ans, Olivier Vallet a pris en main le l’accompagnement numérique de 15 000 administrations et entreprises françaises. Le Président de Docapost, filiale du Groupe La Poste spécialisée dans la transformation digitale, compte parmi ses clients des instances publiques, des ministères, des collectivités territoriales, des PME… Mais aussi 90 % des sociétés du CAC 40 ! Un succès qui pèse 525 M€ de chiffre d’affaires et réunit 5000 employés. Entretien avec Olivier Vallet à l’occasion du MDF 18 – concours du meilleur développeur de France – co-organisé le 23 octobre dernier à Paris avec la digital company Ametix.

Quel est le challenge de la transformation digitale ?

Olivier Vallet :

Elle doit susciter l’adhésion de l’ensemble des collaborateurs. Dans le secteur public comme dans le privé, quel que soit le niveau de hiérarchie, chacun doit se sentir acteur à part entière de cette culture nouvelle, se l’approprier, s’en imprégner, l’utiliser, la mettre à profit.

La transformation numérique passe par la gestion du changement : il faut savoir accompagner les employés et les clients, leur expliquer le sens de cette digitalisation, comment elle va créer de la valeur, de l’innovation, de nouveaux services, comment elle va permettre à chacun de se concentrer toujours plus sur le cœur de son activité.

Des exemples ?

O. V. :

Leader de la dématérialisation des bulletins de salaires en France, Docapost a développé Digiposte, une boîte aux lettres électronique ultra sécurisée qui permet à chacun d’avoir sa vie administrative dans sa poche, via son Smartphone ou accessible également depuis un site internet. Factures, relevés bancaires, bulletins de salaires, tout y est rangé de manière automatique et classée.

En 2019, nous allons présenter une solution d’identité numérique qui rendra aussi de multiples services : envoyer des lettres recommandées depuis son Smartphone, fournir en un seul clic les pièces justificatives à l’obtention d’un prêt bancaire…

Pourquoi vous êtes-vous impliqué dans l’organisation du MDF ?

O. V. :

En 2017, Docapost a racheté Ametix qui a créé il y a 6 ans le MDF, un magnifique concept qui permet de mettre en valeur l’excellence des développeurs français et de faire des émules. Car la France manque de développeurs et encore plus cruellement de développeuses. Nous apportons donc naturellement tout notre soutien à Ametix et nous souhaitons au travers de cette co-organisation donner encore plus d’ampleur à l’événement. Nous avons même le projet d’exporter le modèle à l’étranger.

Ametix n’est pas la seule société que vous ayez rachetée récemment…

O. V. :

Docapost mène effectivement une politique d’acquisitions soutenue. Il y en a eu quatre cette année, dont Voxaly à la rentrée dernière, ce qui nous a permis d’affirmer notre pole position sur le marché français du vote. Vu le niveau de croissance que nous souhaitons atteindre et vu la rapidité à laquelle nous voulons avancer, s’allier les savoir-faire d’entreprises en ligne avec notre stratégie est pour nous la solution naturelle.

Votre politique d’acquisition affirme « intégrer sans désintégrer ». Que voulez-vous dire ?

O. V. :

Notre objectif est de faire grandir les sociétés que nous rachetons, de conserver les entrepreneurs qui sont à leur tête et de leur laisser une autonomie réelle dans leurs champs d’activité, voire même d’agréger autour de ces sociétés d’autres acquisitions pour les aider à se développer.


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