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L’Atelier des Chefs exporte l’art de vivre à la française

La PME parisienne L'Atelier des Chefs, lancée en 2004, est devenue leader des cours de cuisine en Europe, où 4 nouveaux ateliers sont en projet d’ouverture.Et ce n'est pas fini...

Entreprendre - L’Atelier des Chefs exporte l’art de vivre à la française

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La PME parisienne L’Atelier des Chefs, lancée en 2004, est devenue leader des cours de cuisine en Europe, où 4 nouveaux ateliers sont en projet d’ouverture.Et ce n’est pas fini…

18 ateliers en France, à Londres et à Dubaï, 14 M€ de CA (en progression de 6%), 3 millions de visiteurs chaque mois sur le site, l’Atelier des Chefs des frères Bergerault, Nicolas, 46 ans, et François, 38 ans, a réussi son pari : «Remettre les Français aux fourneaux» !

La PME parisienne, lancée en 2004, est devenue leader des cours de cuisine en Europe, où 4 nouveaux ateliers sont en projet d’ouverture. Mais c’est dans des pays à forte croissance et où l’art de bien manger revêt une importance capitale que l’Atelier souhaite accélérer son développement… pour devenir une ETI internationale et faire rayonner les valeurs de la France dans le monde.

L’Atelier des Chefs a effectué une levée de fonds de 2,5 M€

«Notre objectif, c’est l’Asie. Nous sommes allés à Hong Kong et Shanghai pour préparer notre implantation : ils ont là-bas une culture culinaire similaire à la nôtre et une fascination pour l’art de vivre à la française… sans oublier une croissance qui fait rêver», souligne Nicolas Bergerault. Le dynamique quadra espère un premier atelier à Shanghai d’ici fin 2015. Pour cela, l’Atelier des Chefs a effectué une levée de fonds de 2,5 M€ auprès d’Extend AM et s’est adjoint les services de Jean-Sébastien Bompoil, ancien chef au Ritz.

L’ambition d’ici 2020 : une quinzaine d’ateliers ouverts en Asie et plus de 100.000 abonnés à Netchef, sa plate-forme de cours de cuisine en ligne. L’international s’est immédiatement imposé comme un facteur essentiel à la réussite de la PME, qui réalise 14% de son chiffre 2013 à l’étranger (et table sur 17% en 2014). «Notre business a besoin de villes importantes dans lesquelles il y a à la fois une force économique et un bassin de population conséquent.

S’implanter à l’international : une nécessité

En France, dès que l’on sort des grandes villes, où nous sommes déjà implantés d’ailleurs, il n’existe plus de potentiel. Donc, soit nous nous arrêtions à 15 ateliers français, soit nous devions aller à l’international», remarque Nicolas Bergerault. Dès 2007, l’Atelier des Chefs tente l’aventure à Bruxelles, sans succès. «C’est une petite ville avec 3 communautés différentes. Dans ces conditions, difficile d’avoir une offre qui convienne aux trois».

Le duo ne baisse pas les bras et récidive à Londres en 2008… une ouverture qui lance définitivement la marque à l’export. «Cela nous a coûté cher mais nous avons beaucoup appris. Notre force a été d’identifier rapidement les problèmes. à l’export, si rien n’est facile ; en revanche, tout est possible», philosophe le cofondateur.


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