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Direct Devises fait la guerre aux transactions de devises

Avec Direct Devises, un jeune entrepreneur niçois part en guerre contre les tarifs bancaires sur les transactions de devises en proposant en ligne des transactions 3 à 4% moins chères. Une offre qui s'adresse avant tout aux TPE / PME.  

Entreprendre - Direct Devises fait la guerre aux transactions de devises

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Avec Direct Devises, un jeune entrepreneur niçois part en guerre contre les tarifs bancaires sur les transactions de devises en proposant en ligne des transactions 3 à 4% moins chères. Une offre qui s’adresse avant tout aux TPE / PME.
 

Petite révolution dans le milieu très fermé du courtage. L’ex-«golden boy » Pierre-Jean Dumait, 43 ans, propose aux TPE/ PME et investisseurs privés des transferts internationaux de devises sans coût de transfert et à frais de change réduits. Après 13 ans passés en intermédiation financière à Londres comme courtier puis trader, ce diplômé de l’ISG, constatant «le manque de professionnalisme et de transparence des banquiers français  », change de cap avec Direct Devises.

Un marché à saisir  

Le Forex, ou marché des changes pour les non-initiés, est le marché sur lequel les devises dites convertibles sont échangées, à des taux de change qui varient sans cesse. «J’ai créé Direct Devises en 2011 en partant d’un constat très simple », explique Pierre-Jean Dumait. «Le Forex est de loin le marché financier le plus liquide. Liquidité devrait signifier compétitivité sur les prix et facilité d’exécution. Or, les prix répercutés par les banques françaises sur les TPE/PME ne reflètent aucunement la réalité du marché ! Ces prix devraient en effet se rapprocher le plus possible du taux officiel interbancaire, comme c’est le cas avec les grands groupes du CAC », témoigne le financier.

Direct Devises propose un coût de transaction 3 à 4% moins cher qu’une banque traditionnelle

Et ce n’est guère le cas. Une brèche dans laquelle s’est engouffré Pierre-Jean Dumait. Ainsi, grâce à un accès direct au Forex, Direct Devises propose un coût de transaction 3 à 4% moins cher qu’une banque traditionnelle et jusqu’à 5% par rapport à un bureau de change. Une aubaine pour ses clients, des PME/TPE qui importent/exportent des produits et/ou reçoivent des paiements en devises étrangères, confrontés aux aléas conjoncturels internationaux et à des variations de change dont l’impact négatif est majeur sur les résultats de leur entreprise.

«Leur chiffre d’affaires devises peut en effet varier entre quelques dizaines de milliers d’euros à 50 M€. En externalisant leur négoce de devises chez nous, les entreprises ne payent aucun coût de transfert et commissions de change, et leur frais de change est divisé par deux au minimum ». Ainsi, pour 1 M€  en devises, une entreprise peut aisément économiser 30.000 € . En outre, «ce client passera moins de temps sur ses transferts qui arriveront plus rapidement. En effet, dès la réception des fonds, nos virements SWIFT sont immédiats », ajoute le dynamique dirigeant.

Direct Devises propose un coût de transaction 3 à 4% moins cher qu’une banque traditionnelle

Destination Londres  

Si Direct Devises est basée à Sophia Antipolis, près de Nice, au coeur de la Silicon Valley  française, elle est inscrite auprès de la Financial Conduct Authority  anglaise afin de bénéficier de la licence lui permettant d’opérer directement sur les marchés Forex de Londres. La capitale britannique a en effet un avantage prédominant sur ses autres concurrentes européennes puisqu’elle traite environ 30% des échanges mondiaux, soit un tiers des 5.500 Mds$ traités chaque jour dans le monde. «Cet avantage indéniable est habituellement offert aux grands groupes du CAC 40.

Compte tenu des montants négociés, nos grands leaders français bénéficient de conditions très avantageuses via les salles de marché des banques d’affaires de la  City», explique Pierre-Jean Dumait qui fait de ce positionnement un élément distinctif. «Cet accès direct permet non seulement de minimiser les coûts de négociation par rapport aux agences bancaires traditionnelles, mais aussi de réaliser plus rapidement les transferts SWIFT. Dans le domaine de l’intermédiation financière, Londres n’a pas vraiment d’égal en Europe. Étant donné que nous visons l’excellence pour nos clients, nous nous devons d’ opérer dans la City , ce qui nous convient parfaitement. Après tout, la finance ne connaît pas de frontière !».

 

Des transactions transparentes

« Marché le plus vaste au monde, le Forex a la particularité d’être de gré à gré, donc non centralisé», assure Pierre-Jean Dumait. Direct Devises tient à cette transparence par rapport aux prix interbancaires. Lorsqu’un client fait appel à ses services, l’entreprise ouvre gratuitement en moins de 30 minutes un compte de passage multidevises soit chez Barclays, soit à la  Royal Bank of Scotland. Les comptes sont nominatifs permettant aux clients un accès direct à 60 devises.

« Pour ouvrir un compte, nous demandons un Kbis récent, une pièce d’identité des principaux actionnaires et un justificatif de domicile de moins de 3 mois. Les transferts internationaux de devises étant une activité sérieuse, la loi britannique est très stricte en ce domaine et c’est une bonne chose. Par exemple, Direct Devises doit avoir suffisamment d’adéquation en capital [ratio entre le capital disponible et le capital requis] , établir une distinction très claire entre ses propres comptes et ceux de ses clients, sans oublier une politique de lutte antiblanchiment draconienne».

La banque de demain ?

Autre avantage, Direct Devises bénéficie d’une expertise et d’une connaissance du marché qui lui permet de proposer à ses clients un véritable service de conseil. « Chaque client est répertorié en fonction de la monnaie qu’il va traiter. Ainsi, lorsque les cours sont intéressants sur l’Eurodollar par exemple, nous le contactons aussitôt. Cette réactivité n’est évidemment pas possible dans les banques françaises et c’est dommageable car, en prenant la peine d’acheter ou de vendre convenablement du change, chaque client réalise de belles économies !

De quoi payer en fin d’année le salaire d’une assistante, d’un cadre…». Pionnier dans son domaine, Pierre- Jean Dumait regarde l’avenir avec optimisme. « Les banques traditionnelles n’ont plus de monopole, ni pour le change, ni pour les prêts entre particuliers, ni pour le financement avec l’arrivée du crowdfunding … Autant de signes extrêmement encourageants. La prochaine étape ? Les devises, à la manière de ce qui s’est fait avec Boursorama sur les actions. Pour autant, la finance est une affaire de professionnels et se doit d’être transparente ».


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