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Cook Angels à l’assaut de la Foodtech

Depuis 3 ans, la jeune pousse parisienne livre dans toute la France ses "eat-box" permettant de cuisiner des recettes haut de gamme.

Entreprendre - Cook Angels à l’assaut de la Foodtech

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Depuis 3 ans, la jeune pousse parisienne livre dans toute la France ses « eat-box » permettant de cuisiner des recettes haut de gamme.

«Cook Angels est le service dont nous rêvions et qui manquait dans notre quotidien !» lâchent en chœur les deux jeunes entrepreneuses. Passionnées l’une et l’autre de cuisine, c’est par un heureux hasard que ces deux jeunes femmes, Charlotte Sieradzki et Joy Solal, ont l’idée de leur concept en 2012.

«Nous nous sommes rencontrées lors d’un dîner et avons très vite partagé notre passion commune, la cuisine, mais surtout notre difficulté à allier vie professionnelle, vie personnelle… et vie culinaire ! Quel parcours du combattant de recevoir des amis à dîner autour d’un bon repas fait maison sans y consacrer la moitié de son week-end ! Quelle complexité de cuisiner au quotidien des repas rapides, frais et sains pour toute sa famille quand vous rentrez tous les soirs à 20h !», raconte Charlotte Sieradzki, 32 ans.

L’idée d’offrir une solution pour que les actifs puissent cuisiner vite et bien est née, permettant au duo de livrer quelques mois plus tard à leurs premiers clients les ingrédients déjà préparés (dosés, épluchés, coupés…), qu’ils n’ont plus qu’à cuisiner en moins de 30 minutes selon une des recettes.

Deux levées de fonds

Malgré un début de carrière prometteur, chez Publicis pour Charlotte, chez Cartier pour Joy, les jeunes femmes choisissent sans hésiter la voie de l’entrepreneuriat «pour lancer notre site Internet dès mars 2013 avec nos fonds propres, ce qui signifie un budget serré.

Durant la première année, une grande partie de nos journées était donc consacrée à la préparation des commandes : en cuisine pour éplucher, couper et doser les ingrédients», se souvient Joy Solal, 31 ans. Mais sûres de leur concept et de leur business model, le duo sort de la cuisine pour chercher des investisseurs.

Les jeunes femmes réalisent une première levée de fonds de «315.000 € auprès d’Elaia Partners et de business angels de renoms», parmi lesquels Olivier Mathiot (PriceMinister), Serge Alleyne (Tok Tok Tok), Laurent Dassault… «un an jour pour jour après notre lancement». De quoi recruter, analyser les souhaits des clients, affiner l’offre…

Un système d’abonnement

Forte d’une année de «test and learn», leur jeune pousse affiche déjà une seconde levée de fonds de 540.000 €, réalisée en septembre 2015 auprès des investisseurs historiques. «Tous nous ont suivies, confiants en l’avenir de Cook Angels. Nous avons également mené une campagne de crowdfunding afin d’ouvrir notre capital à un plus grand nombre, une idée de nos clients. En effet, certains d’entre eux ont appris que nous entamions une levée de fonds et nous ont fait part de leur volonté d’y participer. Nous avons trouvé l’idée géniale car personne ne connaît mieux notre offre que nos clients !».

Depuis, les deux start-upeuses ont pu lancer une offre «encore plus pratique et plus rapide» pour les dîners du quotidien grâce à un système d’abonnement, étendre leurs zones de livraison à toute la France et même débuter une campagne de communication.

Devenir incontournable

Sélectionnée en avril dernier par BPI France pour son programme «Scale up», la star-up parisienne compte désormais sur ce soutien pour accélérer rapidement son développement. «Nous espérons que ce programme va aider Cook Angels en termes de médiatisation et de communication, un de nos principaux objectifs étant de nous faire connaître. Nous avons également vu en ce programme une formidable opportunité de développer notre offre BtoB grâce au riche réseau de la Bpi. A coté de notre offre BtoC via notre site, nous proposons aussi des ateliers culinaires pour les entreprises en mode repas collaboratifs», explique Joy Solal.

En pleine croissance, la start-up qui compte 12 salariés, 20 d’ici quelques mois, a de belles ambitions. «L’abonnement est clairement un succès. Lancé en novembre 2015, il représente déjà 80% de notre CA, contre 20% de l’offre à la carte que nous avons depuis le lancement. Et nous avons un taux de désabonnement extrêmement faible ! Les clients semblent conquis, ce qui est notre plus grande fierté». Si les jeunes femmes restent discrètes sur leur chiffre d’affaires, toutes deux espèrent néanmoins «le tripler au cours de l’exercice 2016».


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