Je m'abonne

Airbus investit 200 millions d’euros

Nouvelle année record pour Airbus ! Avec 6.400 commandes, soit 9 années de production, rien d’étonnant à ce qu’Airbus poursuive ses investissements : 200 M€ pour ses sites de Nantes (Bouguenais) et Saint-Nazaire (Montoir-de-Bretagne), contre 92 M€ en 2015.

Entreprendre - Airbus investit 200 millions d’euros

Nouvelle année record pour Airbus ! Avec 6.400 commandes, soit 9 années de production, rien d’étonnant à ce qu’Airbus poursuive ses investissements : 200 M€ pour ses sites de Nantes (Bouguenais) et Saint-Nazaire (Montoir-de-Bretagne), contre 92 M€ en 2015.

Ce sera donc 100 M€ pour le site de Montoir-de-Bretagne près de Saint-Nazaire. En effet, le succès de l’A320, un avion allégé, équipé de nouveaux moteurs, avec un rayon d’action transatlantique, est tel que le géant européen doit augmenter sa cadence de production, de 42 exemplaires par mois à 50 fin 2016 puis 60 en 2019. Même constat pour l’A350.

Le site nantais recevra également 100 M€, toujours pour assurer la montée des A320 Neo, dont le premier exemplaire a été livré en septembre dernier, et A350 version 1000, dernier long courrier de la gamme.

Ces investissements record doivent permettre notamment à l’avionneur de développer de nouveaux process et construire un nouveau bâtiment dédié à la logistique. Cette production en surchauffe ravit Fabrice Brégier, P-DG du groupe (60,7 Mds€) qui prévoit en 2016 la livraison de 650 appareils, dont 50 A350, 28 A380 et 505 A320, contre respectivement 14, 28 et 491 en 2015.

Derrière, les PME sous-traitantes, qu’elles soient spécialisées dans l’outillage ou la réalisation de pièces ou de sous-ensembles, se frottent les mains, s’investissant à plein pour soutenir ce rythme de production élevé. Une quarantaine d’entre-elles sont même adhérentes de Néopolia, le plus important réseau d’entreprises industrielles des Pays de la Loire, et un CA cumulé de 300 M€.

«Nous avons un volume de production exceptionnel avec une visibilité minimale de 5 à 8 ans», confirme Nicolas Derouault, vice-président de Neopolia, en charge du secteur aéronautique.

Qu’ils soient en Pays de la Loire ou ailleurs, les sous-traitants, notamment de rangs 2, 3 et 4, acteurs incontournables des programme de l’avionneur, ont le sourire, à l’image de Creuzet Aéronautique (96 M€ de CA) à Marmande (47) qui produit des éléments du train d’atterrissage, Segula Technologies (20 M€ de CA) à Nanterre (92) qui fournit des planchers ou Aviacomp (4 M€) à Toulouse (31) pour la réalisation des trappes d’accès aux réservoirs.


Vous aimez ? Partagez !


Entreprendre est un média indépendant. Soutenez-nous en nous ajoutant à vos favoris Google Actualités :

Publiez un commentaire

Offre spéciale Entreprendre

15% de réduction sur votre abonnement

Découvrez nos formules d'abonnement en version Papier & Digital pour retrouver le meilleur d'Entreprendre :

Le premier magazine des entrepreneurs depuis 1984

Une rédaction indépendante

Les secrets de réussite des meilleurs entrepreneurs

Profitez de cette offre exclusive

Je m'abonne